Le Togo se félicite de l’adoption, ce 16 février 2025, par la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine lors de sa 38e Session ordinaire de la Décision sur la « Qualification de l’esclavage, de la déportation et de la colonisation comme des crimes contre l’humanité et de GÉNOCIDE contre les peuples d’Afrique ». Cette Décision historique, prise à l’initiative du Togo sous le leadership de S.E.M. Faure Essozimna GNASSINGBÉ, Président de la République togolaise, marque un tournant majeur dans la quête des peuples d’Afrique et des personnes d’ascendance africaine pour la juste reconnaissance et réparation des crimes d’esclavage, de déportation et de colonisation. En effet, l’histoire des cinq (05) derniers siècles de l’Afrique et de ses peuples a été marquée par un ensemble d’injustices et d’événements aussi tragiques qu’inadmissibles. La gravité de ces injustices historiques, qui ont été des actes criminels bien réfléchis, planifiés et méthodiquement exécutés, perpétrées contre les peuples d’Afrique et les personnes d’ascendance africaine, a déterminé le Togo à introduire auprès des instances décisionnelles de l’Union Africaine la demande qui a conduit à cette Décision qui vient répondre aux aspirations les plus pressantes des peuples d’Afrique, des Afro-descendants, des organisations diasporiques et de la société civile africaine à la justice et à la réparation. L’adoption de cette Décision, qui s’inscrit dans le thème de l’année 2025 de l’Union Africaine « Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par les réparations », constitue une étape décisive dans cette quête de justice historique et un tremplin vers la réparation pour les peuples d’Afrique et les Afro-descendants. La Décision sur la qualification de l’esclavage, de la déportation et de la colonisation comme des crimes contre l’humanité et de GÉNOCIDE contre les peuples d’Afrique permet à l’Afrique de mettre ses propres mots sur ses souffrances dans l’Histoire, d’œuvrer pour une meilleure connaissance des périodes douloureuses de l’histoire du continent par les jeunes générations, d’entamer un travail de guérison des stigmates profondes laissées sur les sociétés africaines, d’envoyer un message fort à la communauté internationale sur la soif et les attentes de reconnaissance et de réparation des injustices historiques subies par ses peuples, de prendre le leadership sur les questions de la réparation et de la restitution afin d’éviter de se faire dicter les termes du débat, d’enlever toute légitimité aux discours tendant à trouver des justificatifs à l’esclavage et à la colonisation, de disposer d’éléments de langage précis et adéquats dans sa lutte pour la réparation et la restitution sur la scène internationale, et de protéger les générations actuelles et futures d’Africains et d’Afro-descendants du risque d’une résurgence de l’esclavage et de la colonisation. Par sa Décision, la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement a invité les États membres, les organisations régionales et les organisations de la société civile africaine et de la diaspora à prendre diverses initiatives pour faire en sorte que les nouvelles générations aient une meilleure compréhension des crimes et des séquences délibérément occultées de l’histoire de l’esclavage et de la colonisation. Le gouvernement togolais tient à remercier le nouveau Président en exercice de l’Union Africaine, la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement et la Commission pour leur sens de responsabilité historique manifesté à travers l’adoption de cette Décision. Pour sa part, le Togo qui a été mandaté par la Conférence des Chefs d’États et de gouvernement pour assurer le leadership dans le suivi de la mise en œuvre et des implications de la Décision, s’engage à assumer avec responsabilité ce mandat, en collaboration avec la Commission de l’UA et tous les États membres, les organisations de la diaspora, les Afro-descendants et les organisations internationales. Pour le Togo, la Décision sur la qualification de l’esclavage, de la déportation et de la colonisation comme des crimes contre l’humanité et de GÉNOCIDE contre les peuples d’Afrique est une étape cruciale, une victoire d’étape dans l’effort de l’Afrique pour s’autodéterminer et prendre en main son propre destin. Cette Décision fera de la question de la justice dans une perspective historique et de la réparation l’un des sujets phares du 9e Congrès panafricain prévu pour se tenir cette année 2025 à Lomé au Togo.
Conférence diplomatique des ambassadeurs et chargés d’affaires du Togo
1. A l’initiative du Président de la République, S.E.M. Faure Essozimna GNASSINGBE, il a été organisé à Lomé, les 05 et 06 août 2024, la conférence des ambassadeurs et chargés d’affaires a.i. du Togo à l’extérieur. 2. Présidée par S.E. Prof. Robert DUSSEY, ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, cette conférence s’inscrit dans le contexte politique actuel du Togo consécutif à la promulgation, le 6 mai 2024, d’une nouvelle constitution instituant la Ve République togolaise basée sur un régime parlementaire. 3. Cette présente conférence fait suite à une session d’information, tenue le 12 juillet 2024 au ministère des affaires étrangères au profit du corps diplomatique et consulaire accrédité au Togo pour échanger sur l’évolution de la situation politique au Togo. 4. La conférence a servi de cadre pour entretenir les représentants du Togo à l’extérieur sur plusieurs sujets d’intérêt national, notamment la Constitution de la Ve République, la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale, le programme d’urgence et de renforcement de la résilience des populations dans la région des savanes, l’optimisation de la diaspora dans le développement national, le 9e congrès panafricain de Lomé, la gestion financière et comptable des ambassades ainsi que les nouvelles procédures de visa pour le Togo. 5. Ouvrant les travaux, le Professeur DUSSEY a souligné l’importance de cette rencontre diplomatique dont l’objectif principal est de forger une compréhension commune des enjeux politiques nationaux et internationaux en vue de renforcer l’efficacité des missions diplomatiques et des postes consulaires du Togo à l’étranger. 6. Sur l’évolution politique intervenue dans le pays, la conférence a permis aux représentants du Togo à l’étranger d’être informés sur les réformes substantielles introduites par la nouvelle constitution de la Ve République qui répondent aux aspirations contemporaines du peuple togolais et qui nécessitent une adaptation fondamentale de l’approche diplomatique togolaise dans un contexte international marqué par des transformations politiques incessantes. 7. Le Prof. DUSSEY a saisi cette occasion pour lancer un vibrant appel patriotique aux chefs de missions diplomatiques du Togo à l’étranger. Il les a exhortés à embrasser pleinement la nouvelle vision et les orientations stratégiques du Togo, particulièrement pertinentes dans le contexte géopolitique actuel. 8. Au terme des discussions sur les divers sujets à l’ordre du jour de cette conférence, les diplomates togolais ont réitéré leur engagement à présenter un front uni, à promouvoir activement le Togo, à défendre ses intérêts stratégiques et à consolider son image sur la scène internationale. 9. La conférence a félicité le Chef de l’Etat pour son initiative de réunir les représentants du Togo à l’extérieur pour leur permettre de s’approprier les innovations socio-politiques majeures opérées et portées par la nouvelle constitution. 10. En marge de cette conférence, les participants ont effectué, le 03 août 2024, des visites de terrain, notamment au camp de Nioupourma où est stationnée la force opérationnelle Koundjoaré, chargée de contenir la menace djihadiste dans le nord du pays aux fins de s’imprégner des efforts engés par le gouvernement dans la lutte contre le terrorisme. 11. De plus, à Mandouri, dans la préfecture du Kpendjal, les représentants du Togo à l’extérieur ont eu l’occasion d’échanger directement avec les populations locales, qui sont en première ligne face aux effets du djihadisme. Ces visites ont permis aux diplomates de mieux appréhender les réalités sur le terrain et les défis sécuritaires auxquels le pays est confronté. 12. S.E. Prof. DUSSEY, en clôturant les travaux de la conférence, s’est félicité des échanges fructueux et des engagements pris pour réaffirmer la diplomatie togolaise qui se veut désormais pragmatique, audacieuse et décomplexée. Il a invité les participants à soutenir, dans leurs juridictions respectives, les efforts politiques, diplomatiques et économiques du gouvernement togolais pour atteindre une émergence partagée et durable. Fait à Lomé, le 06 août 2024.
Appel à candidatures : participation des jeunes d’Afrique, de la diasporas africaine et des communautés d’ascendance africaine au 9ème congrès panafricain de Lomé 2024
Dans une refonte marquée par un repositionnement géopolitique sur fond d’ordre international fragile, « l’Afrique des 6 » cherche sa voie. Le renouveau actuel du panafricanisme, dans cette période cruciale, promet d’insuffler un nouvel élan à son émancipation. Afin d’accompagner cette dynamique, tout en assurant une continuité historique au panafricanisme pour raviver la flamme du mouvement, le Togo, en collaboration avec l’Union africaine, organise le 9ème Congrès panafricain à Lomé du 29 octobre au 2 novembre. 2024. Centré sur le thème « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir », ce Congrès appelle la jeunesse africaine, les diasporas africaines et les personnes d’ascendance africaine à jouer un rôle de premier plan dans la dynamique de transformation. En effet, en tant que tranche d’âge prédominante et première ressource abondante, les jeunes représentent une force de transformation. Moteurs et acteurs majeurs du changement, décideurs inévitables de demain, ils jouent un rôle central dans le renouveau du panafricanisme. Le renouveau du panafricanisme, au cœur du 9e Congrès, nécessite une vision nouvelle et renouvelée pour relever les défis et les opportunités du 21e siècle. Les jeunes, avec leur dynamisme, leur capacité d’innovation et leurs perspectives d’avenir, sont des acteurs clés dans la création et l’expression de cette vision. Leur capacité à envisager un avenir dans lequel l’Afrique occupe fièrement et activement sa place sur la scène mondiale en fait un moteur du processus de renouveau. En tant qu’acteurs clés de la revitalisation du panafricanisme, les jeunes d’Afrique, les diasporas africaines et les personnes d’ascendance africaine permettront au continent de développer ses propres récits et de marcher avec confiance vers un avenir prometteur et plus inclusif. Pour assurer une participation significative et de qualité des jeunes au 9ème Congrès panafricain, un concours d’écriture est lancé sur le sous-thème « Jeunesse d’Afrique, diasporas et renouveau du panafricanisme : relever ensemble les défis pour construire un avenir commun. » Ce concours vise à sélectionner les vingt meilleurs jeunes participants qui se verront offrir l’opportunité de présenter leurs idées et perspectives sur le panafricanisme, les nouveaux défis à relever et les meilleures voies à explorer pour un avenir meilleur. L’objectif du concours est donc d’inciter les jeunes à réfléchir aux défis auxquels ils sont confrontés, tant en Afrique que dans les diasporas, et à proposer des solutions innovantes pour construire un avenir commun basé sur les principes du panafricanisme. Il offre aux jeunes l’occasion de partager leurs points de vue avec des dirigeants panafricains, des militants et des penseurs engagés. Principaux thèmes des Contributions : Les différentes propositions peuvent s’inscrire dans l’une des rubriques suivantes, sans s’y limiter, dans le but de stimuler une réflexion pouvant déboucher sur des idées nouvelles et des propositions orientées vers l’action, ancrées dans le présent et orientées vers l’avenir : Science, technologie et innovation: À une époque dominée par les progrès technologiques et les changements rapides, les jeunes sont à l’avant-garde de l’innovation. Leur expertise dans l’utilisation de la technologie et dans l’adoption d’approches innovantes les positionne comme les architectes d’un nouveau panafricanisme. De la diplomatie numérique aux initiatives locales, les jeunes exploitent le pouvoir de l’innovation pour résoudre les problèmes contemporains et contribuer au développement d’une Afrique résiliente et tournée vers l’avenir. Représentation des jeunes dans les forums internationaux et voix de l’Afrique sur la scène mondiale : Au cœur du renouveau du panafricanisme se trouve la lutte pour une représentation accrue sur la scène mondiale. De plus en plus, les jeunes revendiquent une place à la table des négociations, reconnaissant que leurs perspectives, leurs expériences et leurs aspirations doivent être intégrées dans les processus décisionnels qui façonnent le destin du continent et l’avenir du monde. En participant activement aux forums diplomatiques, aux conférences internationales et aux initiatives mondiales, les jeunes amplifient la voix et l’influence de l’Afrique. L’expérience du Forum Paix et Sécurité de Lomé (LPSF) nous a beaucoup appris à cet égard. Arts, cultures et renaissance africaine : En tant que gardiens des diverses cultures africaines, les jeunes jouent un rôle central dans la revitalisation des cultures africaines. À travers l’art, la musique, la littérature et diverses formes d’expression, ils célèbrent la richesse du patrimoine africain, favorisant un sentiment de fierté et d’unité. Cette revitalisation culturelle devient un outil puissant pour façonner un récit positif et authentique qui transcende les frontières et sert la cause du panafricanisme. Jeunesse, engagement et panafricanisme: Le panafricanisme a émergé à ses débuts comme un mouvement militant, un engagement contre l’oppression des fils et des peuples d’Afrique et des personnes d’ascendance africaine, luttant pour la dignité, l’émancipation et la liberté. Cette dimension militante reste essentielle dans le contexte actuel où l’Afrique s’efforce de prendre la place qui lui revient sur la scène internationale et où l’engagement des jeunes Africains, des diasporas africaines et des communautés d’ascendance africaine est une nécessité. La mobilisation et l’engagement militant des jeunes autour de la cause du panafricanisme ajouteront certainement de la valeur aux efforts de l’Afrique pour mieux se positionner dans le monde. Construire des liens libérateurs, créer des alliances et relever des défis communs: La collaboration est vitale pour le renouveau du panafricanisme, et les jeunes excellent dans la construction d’alliances interculturelles et transculturelles. Grâce à des réseaux, des partenariats et des échanges internationaux, ils comblent les écarts et favorisent la compréhension et la coopération à l’échelle mondiale. Cette interconnexion, en particulier entre les jeunes d’Afrique, les diasporas africaines et les communautés d’ascendance africaine, devient une force motrice pour positionner l’Afrique comme un acteur dynamique et proactif dans la communauté mondiale. Africanité, panafricanisme et coexistence des peuples: L’africanité est le lien le plus fondamental entre les peuples d’Afrique, les communautés et les individus d’ascendance africaine. Cela leur rappelle leurs références culturelles, leurs racines et valeurs communes, ainsi que leur destin commun. Au cœur du panafricanisme se trouve un profond sentiment d’africanité. Il ne s’agit pas d’une africanité fermée, mais ouverte à l’altérité et réceptacle des valeurs éthiques humaines essentielles à la coexistence pacifique entre les peuples du monde. Le
Concours « COCOA OF EXCELLENCE 2023 » : Trois producteurs Togolais primés
La qualité du cacao togolais s’est encore fait remarquer de façon spectaculaire au concours « COCOA OF EXCELLENCE 2023 ». Lors de la cérémonie de proclamation et de remise de prix dudit concours, ce 8 février 2024, à Amsterdam, aux Pays-Bas, trois producteurs Togolais ont été primés. C’est le Chargé d’Affaires a.i de l’Ambassade du Togo en Belgique, Monsieur Kommabou FANDJINOU, qui a représenté le Togo et réceptionné au nom des lauréats les trois prix gagnés. En effet, au cours de l’année 2023, le Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC), en interaction avec les autres acteurs des deux filières, a fait présenter des échantillons du terroir de six (06) producteurs togolais, au concours « Cocoa of Excellence Awards 2023 » zone Afrique et Océan Indien, organisé par l’Alliance Internationale de Biodiversité et le Centre International pour l’Agriculture Tropicale (CIAT). Sur six (06) producteurs présentés à ce concours international, trois (03) sont primés dont un en or, un (01) en Argent et un (01) en Bronze. Les trois (03) lauréats togolais sont messieurs : Komi AZIAGUEY, de la Coopérative SCOOPS IKPA (Préfecture de Wawa), médaillé d’Or ; Komlan YEBO, de la Coopérative ETSONENYO, Tové-Ati (Préfecture de Kloto), médaillé d’Argent et Kossi GUEZERE, Producteur individuel, résidant à Dentey Kopé (Préfecture de Wawa), médaillé de Bronze. Le jury a relevé les qualités particulières ci-après au cacao des lauréats togolais, notamment son originalité grâce à son intense fraîcheur et son fruité ; présente des notes de cerise et de raisins secs extrêmement bien équilibrées par une amertume et une astringence très douce ; facilite une incroyable expérience de dégustation. Selon le Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC), ces résultats renforcent la bonne image que le Chef de l’Etat, Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République a su donner de notre pays à l’étranger. Ils sont le fruit de l’importance que le Gouvernement togolais accorde à l’Agriculture en général. « Les résultats de ce concours honorent une fois encore la qualité très appréciée du cacao togolais à travers le monde. Ces résultats qui rappellent le triplet déjà obtenu par le Togo lors de l’édition de 2021, viennent conforter le fait que ce qui crédibilise plus le Togo à l’international n’est pas le volume de production, mais la qualité de ces produits » relève le CCFCC. Il faut préciser que le Togo est l’unique gagnant du prix en Or dans la zone Afrique et Océan Indien du » Concours » COCOA OF EXCELLENCE 2023″ et c’est M. Komi AZIAGUEY qui est lauréat de ce prix. Il est qualifié de producteur d’excellence par le jury. Source
Les nouveaux délégués-pays du HCTE prennent officiellement fonction
Un peu plus d’un mois après leur élection, les délégués-pays du Haut Conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE) ont été officiellement installés. C’était au cours du Forum du HCTE tenu du 22 au 23 novembre à Lomé. Cette cérémonie permet d’investir les nouveaux délégués dans leur fonction qui débutera en décembre prochain, à la fin de l’actuelle mandature. La démarche permet “aux Togolais de l’extérieur de prendre part activement à la transformation multisectorielle du pays”, a indiqué Aliou Dia, représentant résident du Programme des Nations Unies au Togo (Pnud). Pour rappel, les 48 délégués-pays, à raison de 22 pour l’Afrique, 14 pour l’Europe, 7 pour l’Asie-Océanie et 5 pour l’Amérique, sont élus pour un mandat de trois ans (2022-2025). Infos complémentaires : Profil des nouveaux délégués pays
Nouvelle plateforme de visa « Togo Voyage »
Le site officiel pour tous vos projets de voyage à destination ou au départ du Togo. Voyageurs au départ ou à destination du Togo, grâce à la plateforme « Togo Voyage » vous pouvez : Effectuer en ligne vos formalités d’immigration. Remplir le formulaire de contrôle sanitaire et vous enregistrer pour le test PCR COVID-19 qui reste obligatoire au départ et à l’arrivée du Togo pour vous qui n’avez pas de preuve de vaccination complète et vérifiable. Faire une demande de visa d’entrée sur le territoire (si vous avez besoin de visa). Payer en ligne les frais afférents aux différentes procédures. Le paiement en ligne se fait par carte bancaire (©Visa ou ©Mastercard) ou par paiement mobile (©TMoney et ©Flooz). Le paiement en espèce n’est pas autorisé. La plateforme met à votre disposition bon nombre de fonctionnalités à l’instar d’un « Assistant visa » en ligne pour savoir si vous avez besoin de visa ou pas, un espace utilisateur qui vous permet de sauvegarder les informations de voyage couramment sollicitées, et de faire des demandes groupées. ACCEDER A LA PLATEFORME
La diaspora togolaise a désormais sa maison
Une « Maison de la diaspora » a été inaugurée jeudi à Lomé par Le ministre togolais des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des togolais de l’extérieur, Prof Robert Dussey. L’édifice va servir de siège au Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE) et au Guichet Diaspora. Ces 2 institutions ont été mises en place pour optimiser les contributions des togolais de l’extérieur au développement national. « L’inauguration de la Maison de la diaspora s’inscrit dans la droite ligne des multiples actions initiées par le Gouvernement conformément à la vision du Chef de l’Etat, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé d’inclure et d’impliquer tous les Togolais à l’œuvre de construction nationale », a déclaré Prof Robert Dussey à l’inauguration. Selon le chef de la diplomatie togolaise la « Maison de la Diaspora » traduit l’aboutissement d’un processus ambitieux qui a commencé avec la création de la Direction des Togolais de l’Extérieur (2005) et avec les assises nationales de la diaspora (2014). Prof Dussey explique que « la Maison de la Diaspora est l’endroit privilégié pour accueillir la diaspora, répondre à ses préoccupations (assistance pour répondre aux besoins) et pour construire des projets porteurs de croissance et de développement ». Le tout pour le bien-être de la population togolaise et avec l’appui des Délégués Pays du HCTE. Kodzovi Atitso, le Président du HCTE et Safiou Radji, le Coordonnateur du Guichet Diaspora ont exprimé, au nom de la diaspora togolaise, leurs remerciements pour les actes forts et significatifs du Gouvernement. Pour eux, ces actes témoignent de sa volonté de travailler avec la diaspora et de l’inciter à s’impliquer davantage dans l’effort de construction de la prospérité collective du Togo. La cérémonie a été l’occasion pour MM. Atitso et Radji de rappeler à la diaspora son rôle indispensable dans le développement national. Dans la même veine, ils considèrent que la création de la Maison de la Diaspora est un signal fort envoyé à la diaspora à la veille du recensement des Togolais de l’Extérieur. Notons que des partenaires notamment l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la Banque africaine de développement (BAD), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Union Européenne (UE), etc. accompagnent le ministère des affaires étrangères dans ses initiatives en faveur de la diaspora togolaise.
Lancement du Guichet Diaspora et Programme d’actions pour le renforcement des contributions de la Diaspora togolaise au Plan Togo 2025
Le gouvernement veut impliquer davantage les Togolais de l’Extérieur dans le processus du développement leur pays. C’est dans ce sens que le ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Régionale et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey a lancé lundi à Lomé le « Guichet Diaspora et du programme d’actions pour le renforcement des contributions de la diaspora togolaise au Plan Togo 2025 ». A travers cette initiative, le gouvernement entend mettre à la disposition des Togolais de l’Extérieur une plateforme flexible et inclusive capable de répondre à leurs demandes et attentes et d’accompagner la mise en œuvre du programme d’actions pour le renforcement des contributions de la diaspora au Plan Togo 2025. Le « Guichet Diaspora et du programme d’actions pour le renforcement des contributions de la diaspora togolaise au Plan Togo 2025 » fait suite à plusieurs initiatives institutionnelles et stratégiques du gouvernement en faveur de la diaspora togolaise depuis 2005. Il s’agit de la création de la Direction des Togolais de l’Extérieur (DTE) par décret en 2005, la création la même année du Haut-commissariat aux rapatriés et à l’action humanitaire (HCRAH), l’élaboration et la mise en œuvre du programme Diaspora portante notamment sur le recours aux compétences de la diaspora (2010-2014), la création en 2014 du comité interministériel chargé de la coordination et du suivi des activités de migration et développement, la mise en place d’une cellule diaspora chargée d’accompagner les Togolais de l’extérieur porteurs de projets dans leur mise en œuvre. On note également la désignation depuis 2015 des points focaux chargés de la diaspora dans les missions diplomatiques et consulaires du Togo, des tournées de rencontre avec la diaspora en 2013 et 2014, l’organisation des grandes assises de la diaspora en 2014 à Lomé, l’exemption de visa pour les Togolais de l’extérieur détenteurs d’une double nationalité, l’organisation des éditions de la semaine des « Réussites Diaspora » en 2016 et 2019, le lancement de la feuille de route du Gouvernement pour les Togolais de l’extérieur, l’élection des 77 Délégués pays suivie de l’installation officielle du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE) et l’adoption de la loi sur le vote de la diaspora en 2019. C’est un organe technique d’appui du HCTE qui élabore des mesures et des stratégies en vue d’inciter et d’encourager les togolais résidant à l’étranger à réaliser des projets au Togo, à attirer des investissements vers notre pays et ainsi participer au développement économique, social et culturel du Togo et promouvoir son rayonnement dans le monde. Il est chargé d’inciter l’épargne des Togolais de l’Extérieur aux fins d’investissement au Togo, de favoriser l’émergence de groupes d’investisseurs au sein de la communauté togolaise de l’étranger, de mobiliser des investisseurs et autres partenaires internationaux. Procédant au lancement, le ministre en charge des Togolais de l’Extérieur a rappelé l’importance de l’implication plus adéquate des Togolais de l’Extérieur dans le processus du développement conformément à la vision de la Feuille de Route du gouvernement en faveur de la diaspora togolaise présentée le 1er avril 2019. Robert Dussey a de même invité les membres de la diaspora togolaise à s’approprier le Guichet Diaspora et d’en faire un véritable outil collectif de promotion de leurs projets et investissements au Togo. Prof Dussey a ensuite relevé que l’évolution des transferts financiers représentent près de 8% du PIB et estimés à 451 millions de dollars US en 2018, 458 millions de dollars US en 2019 et 441 millions de dollars US en 2020. Par ailleurs, il a mentionné l’impact de la pandémie de la Covid-19 qui pèse sur la mise en œuvre des projets prévus par le gouvernement en faveur de la diaspora. « Afin de relever le défi de la mobilisation des ressources et atouts des Togolais de l’Extérieur malgré cette crise sanitaire mondiale affectant les diasporas africaines, les intervenants, après un rappel des multiples initiatives en faveur de la diaspora togolaise ont présenté le Guichet Diaspora et le programme d’actions pour le renforcement des contributions des Togolais de l’Extérieur au Plan Togo 2025 ainsi que les différentes approches de contributions de la diaspora togolaise au développement des communes du Togo », a déclaré Prof Dussey. Plusieurs initiatives sont annoncées pour l’avenir. Pour l’année 2021, deux projets phares du plan d’actions notamment le recensement des Togolais de l’Extérieur et le répertoire des entrepreneurs et des investisseurs issus de la diaspora seront mis en œuvre. Au titre des années 2022 et 2023, le programme d’actions vise à mettre en œuvre divers projets dont la plateforme de placement des Togolais de l’Extérieur dans les structures publiques nationales et internationales et dans les multinationales, les outils de suivi des contributions et de facilitation des projets et des investissements de la diaspora au Togo, (l’Observatoire de la Diaspora Togolaise, le Guide des facilitations aux projets des Togolais de l’Extérieur au service du développement, le Guide des Dispositifs d’appui et d’accès aux financements). On apprend qu’un Incubateur dédié à la diaspora togolaise, une plateforme d’appui aux partenariats portés par la diaspora togolaise dans le cadre de la coopération décentralisée avec les communes togolaises et d’autres programmes internationaux ainsi que la préparation de la création du Fonds d’Investissement des Togolais de l’Extérieur (FITEX) seront aussi traduits dans les faits.