Au regard de l’importance de la contribution de la diaspora au développement économique et social de notre pays, le gouvernement a mis en place des mécanismes et institution en faveur des Togolais de l’Extérieur. Cette volonté du gouvernement s’est manifestée par la mise en place d’un cadre formel au profit de la diaspora. D’abord le Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE) qui est une structure permanente d’échanges et d’initiatives visant à créer une synergie d’action entre les Togolais de l’extérieur, le gouvernement et les concitoyens vivant au pays. Désormais, le pays dispose d’un organe technique d’appui au HCTE, dénommé Guichet Diaspora. Ce mécanisme définit les stratégies et les mesures pour inciter les Togolais résidant à l’étranger à s’impliquer davantage dans les processus de développement à travers des projets socioéconomique et culturel. A cet effet, le gouvernement a inscrit à son agenda pour le compte de l’année en cours le recensement des Togolais de l’extérieur et l’élaboration du répertoire des entrepreneurs et des investisseurs issus de la diaspora. Des actions sont également prévues au titre des années 2022 et 2023. Il s’agit entre autres du Programme d’action visant à mettre en œuvre des initiatives telles que le positionnement des Togolais de l’extérieur dans les structures publiques et internationales. Le gouvernement mettra en place des outils de suivi et de facilitation des projets et investissements de la diaspora. A cela s’ajoutent l’installation d’un incubateur dédié à la diaspora togolaise et d’une plateforme d’appui aux partenaires dans le cadre de la coopération décentralisée ainsi que la création d’un Fonds d’investissement des Togolais de l’Extérieur (FITEX). Ces actions viennent en complément à bien d’autres déjà engagées par le gouvernement togolais notamment le «Programme Diaspora » portant recours aux compétences des Togolais de l’Extérieur et le Comité interministériel chargé de la coordination et du suivi des activités de migration, la Semaine des « Réussites Diaspora », le droit de vote, l’exemption de visa pour les Togolais de l’extérieur détenteurs d’une double nationalité et des mesures fiscales pour faciliter la création d’entreprises. Ces différentes mesures ont fait du Togo un modèle en matière de dialogue et d’implication de la diaspora en Afrique. En février 2021, le Togo a d’ailleurs fait entendre sa voix sur cette base dans la politique africaine d’implication des Africains de par le monde dans le processus de développement intégral et durable du continent. Il y a un mois, le Togo a conclu une convention de partenariat avec la France pour la mise en œuvre du programme «Talents en Commun ». C’était à l’occasion d’une visite officielle du Président de la République à Paris. Cette convention vise à mobiliser les compétences de la diaspora au profit des pays africains notamment dans le secteur de l’économie numérique. Toutes ces démarches inclusives visent à impliquer les Togolais de l’Extérieur dans une dynamique de développement du pays qui a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Valoriser les compétences des Diasporas
Expertise France, l’agence publique française de conception et de mise en œuvre de projets internationaux de coopération technique va lancer au Togo un projet pilote baptisé ‘Talents en commun’. Le dispositif permettra de valoriser les compétences des Diasporas, en réponse à des besoins en expertise et identifiés par les pays africains partenaires. Cette initiative est financée par l’Agence française de développement (AFD) pour un montant de 1,5 million d’euros.
Comment revenir, comment investir ?
La Diaspora souhaite disposer du maximum d’information sur les possibilités d’investissement au Togo, a indiqué lundi Kag Sanoussi, vice-président Europe et porte-parole du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE). Une déclaration faite quelques jours après la tenue d’un webinaire sur cette thématique. Plus d’un million de Togolais vivent à l’étranger. Certains disposent de ressources substantielles qu’il souhaitent faire fructifier dans leur pays d’origine : immobilier, agriculture, industrie, services … Jusqu’à présent, la Diaspora se contente d’envoyer de l’argent à la famille. C’est bien pour l’économie locale. Le gouvernement aimerait que les Togolais de l’extérieur participent au développement grâce à des investissements directs. Une réflexion est menée actuellement pour proposer des incitations fiscales et un rapatriement des bénéfices.
Accord OEACP-UE : « Aux Africains de prendre leur destin en main »
Dans un entretien accordé au magazine New African, le négociateur en chef de l’OEACP de l’Accord de partenariat post-Cotonou, S.E.Prof Robert Dussey détaille la manière dont les intérêts commerciaux africains seront défendus et représentés auprès de l’UE, ces vingt prochaines années. »Nous devions être conscients des enjeux, définir nos priorités. Tout au long de ces négociations, nous avons été animés par le nouveau leadership africain, ce nouvel élan et cette ambition du continent africain pour prendre en main son destin », a-t-il déclaré. L’accord final devrait être signé avant la fin de l’année prochaine.
UE-OEACP : Le nouveau partenariat sur les rails
L’Union européenne et l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), sont parvenus à un accord politique sur le texte d’un nouvel accord de partenariat qui succédera à l’accord de Cotonou. Le texte à ratifier couvrira un grand nombre de domaines, allant du développement et de la croissance durable aux droits de l’homme, à la paix et à la sécurité, et il sera axé sur une mise en œuvre fondée sur les priorités régionales. Une fois entré en vigueur, l’accord servira de nouveau cadre juridique et guidera les relations politiques, économiques et en matière de coopération entre l’UE et 79 membres de l’OEACP pour les vingt prochaines années. C’est donc un accord historique car les deux ensembles régionaux représentent plus de 1,5 milliard de personnes et plus de la moitié des sièges aux Nations unies. Prof. Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères, négociateur en chef de l’OEACP et président du groupe central de négociation ministériel a souligné le caractère moderne du nouveau partenariat. ‘Un accord plus engagé au niveau national, régional et international’. La signature devrait intervenir en 2021. Le nouvel accord de partenariat est constitué d’un «socle commun», qui expose les valeurs et les principes qui unissent nos pays et qui précise les domaines stratégiques prioritaires au sein desquels les deux parties ont l’intention de collaborer. Ces domaines sont les suivants: les droits de l’homme, la démocratie et la gouvernance, la paix et la sécurité, le développement humain et social, la viabilité environnementale et le changement climatique, la croissance et le développement économiques durables et inclusifs, et la migration et la mobilité. Le nouvel accord associe ce socle commun à trois protocoles régionaux spécifiques axés sur l’action (Afrique, Caraïbes, Pacifique), l’accent étant mis sur les besoins de chaque région. Cela permettra d’adopter une approche régionale inédite. Une gouvernance spécifique propre aux protocoles régionaux sera appliquée pour gérer et piloter les relations avec l’UE et les différentes régions concernées, notamment par l’intermédiaire de commissions parlementaires conjointes. Il y aura également un cadre global commun UE-OEACP, avec une forte participation parlementaire.
Le Togo a un nouveau gouvernement
La nouvelle équipe gouvernementale du Premier Ministre, Cheffe du Gouvernement Victoire Tomégah-Dogbé est connue. La liste a été rendue publique ce jeudi 1er octobre 2020 à travers un décret du Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé. Le nouveau gouvernement de la République Togolaise compte trente-trois membres. Quatorze (14) nouveaux ministres font leur entrée au Gouvernement qui compte ainsi onze (11) femmes dont une femme au ministère des armées. Trois (3) ministres changent de postes, et trois (3) ministères sont rattachés à la présidence de la République. L’âge moyen du nouveau gouvernement tourne autour de 40 ans. Voici le nouvel exécutif togolais Ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation : Mme Adjovi Lonlongno Apedo, épouse Anakoma Ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires : Payadowa Boukpessi, ministre d’Etat. Ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des togolais de l’extérieurs : Professeur Robert Dussey Ministre de l’agriculture, de l’élevage et du développement rurale : Antoine Lekpa Gbegbeni Ministre des armées : Mme Essozimna Marguerite Gnakadè Ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale : Kodjo Adédzé Ministre de la communication, des médias, porte-parole du gouvernement : Prof Akodah Ayéwouadan Ministre de la culture et du tourisme : Kossi Lamadokou Ministre du désenclavement et des pistes rurales : Bouraïma Kanfitine Tchédé-Issa Ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes : Mme Myriam de Souza-D’Almeida Ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté, des relations avec les institutions de la République, porte-parole du gouvernement : Christian Trimua Ministre de l’eau et de l’hydraulique villageoise : Bolidja Tiem Ministre de l’économie et des finances : Sani Yaya Ministre de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière : Edem Kokou Tengué Ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale : Cina Lawson Ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat : Prof Komla Dodzi Kokoroko Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche : Prof Majesté Ihou-Watéba Ministre de l’environnement et des ressources forestières : Katari Foli-Bazi Ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social : Gilbert Bawara Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation : Pius Agbétomey Ministre de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins : Prof Moustafa Mijiyawa Ministre de la sécurité et de la protection civile : Général Damehame Yark Ministre des sports et des loisirs : Médecin-Commandant Kama Lidi Kedjaka Bessi Ministre des transports routiers, ferroviaire et aérien : Affoh Atcha-Dédji Ministre des travaux publics : Zouréhatou Tcha-Kondo, épouse Kassah-Traoré Ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière : Koffi Tsolenyanou Ministre délégué auprès du ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, chargé du développement des territoires : Essomanam Edjéba Ministre délégué auprès du ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, chargé de l’enseignement technique et de l’artisanat : Eke Odin Ministre délégué auprès du ministre de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins, chargé de l’accès universel aux soins : Mamessilé Akla Agba Assih Ministre Secrétaire général du Gouvernement : Kanka-Malik Natchaba Au titre de la Présidence de la République Ministre, Secrétaire général de la Présidence : Sandra Ablamba Johnson Ministre chargé de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel : Mazamesso Assih Ministre délégué auprès du Président de la République chargée de l’énergie et des mines : Mme Mawougno Aziablé Le ministère du plan et de la coopération est rattaché à la Présidence de la République
Une femme à la primature
Le Président de la République, S.E. M. FAURE ESSOZIMNA GNASSINGBE a nommé, par décret le 28 septembre 2020, Madame Victoire Tomégah-Dogbé, au poste de Premier Ministre. Ainsi, le Togo a, pour la première fois de son histoire, une femme à la tête de la Primature. Précédemment Directrice de cabinet du Président de la République, ministre chargée du développement à la base, de l’artisanat et de la jeunesse, et ancienne Haute fonctionnaire du PNUD, la nouvelle Cheffe du Gouvernement succède ainsi à Monsieur Komi Selom Klassou.
Diplomag 21 paru : Négociations complexes ACP-UE
Les pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) et l’Union européenne doivent parvenir avant la fin de cette année à la signature d’un nouvel accord de coopération. Les pourparlers sont denses, souligne DiploMag, le magazine publié par le ministère des Affaires étrangères togolais. Les négociations relatives à un nouveau partenariat ACP-UE ont été lancées en septembre 2018 à New York. Les premières séries de négociations ont principalement porté sur le «socle commun», qui regroupe les valeurs et les principes autour desquels se rassemblent l’UE et les pays ACP, et indique les domaines stratégiques prioritaires dans lesquels les deux parties ont l’intention de travailler ensemble. Le futur accord devrait inclure des partenariats régionaux spécifiques et tournés vers l’action, se concentrant sur les besoins de chaque région. Les consultations sur les partenariats régionaux ont été menées à bien au printemps 2019. Le futur partenariat ACP-UE servira à consolider les liens politiques étroits entre l’UE et les pays ACP sur la scène internationale. Ensemble, les pays ACP et l’UE représentent plus de 1,5 milliard de personnes et plus de la moitié des sièges aux Nations unies. Le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, est le chef négociateur pour le compte des ACP. Informations complémentaires : DiploMag N°21.pdf
Nuit des Réussites Diaspora : Récompense bien méritée
Cinq Togolais ont été récompensés vendredi soir à l’occasion des trophées de ‘Réussites Diaspora’. Leur parcours est très différent, mais riche de rencontres, d’opportunités et de volonté. Les gagnants de l’édition 2019 sont Kossikouma Victor AgbeGgnenou est le président du Groupe KA Technologies, Simon Worou est maire de la commune de Sainte Juliette (Aveyron, France), Pierre Koffi Alanda est expert en agriculture Bio, Jean-Claude Homawoo est un spécialiste du capital risque, enfin André Danonu Lignanmatey Batako est professeur et chercheur principal à l’Université de Liverpool.
La diaspora togolaise a officiellement son haut Conseil
Le Premier ministre, Komi Selom Klassou, a présidé vendredi la cérémonie d’investiture des 77 membres du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE) ‘Il est évident qu’aucune nation ne peut se construire et assurer son épanouissement si elle n’associe tous ses filles et fils à la gestion de la chose commune. C’est pourquoi le gouvernement togolais, dans ses différents plans stratégiques, a toujours privilégié la prise en compte des préoccupations de la Diaspora au rang de ses priorités’, a-t-il déclaré. De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, a souligné que cette cérémonie était le symbole d’une confiance retrouvée entre la patrie et ses fils qui, pour des raisons diverses, vivent à l’étranger’. Une réaffirmation du lien de proximité entre notre pays et sa Diaspora, une occasion qui réitère notre sentiment d’appartenir à une même communauté nationale, a martelé le chef de la diplomatie qui a piloté l’installation du HCTE. Ce Haut Conseil apolitique a pour ambition de fédérer la Diaspora autour des ambitions nationales de développement. Ses membres élus représentant environ 1,5 million de Togolais vivant dans 53 pays, en Afrique, en Europe, en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. Le HCTE sera un moyen d’impliquer directement la Diaspora dans le développement du Togo, mais aussi d’être un trait d’union entre différentes associations souvent désorganisées et donc peu audibles.